L’AFEV : être utile contre les inégalités

L’AFEV : être utile contre les inégalités

Son histoire

L’AFEV est une association loi 1901 qui a été créée en 1991 et qui a mené ses premières actions en 1992. La politique de la Ville se développait à ce moment et a eu son propre ministère la même année. Son projet est né de la conviction que les jeunes sont prêt à s’engager dans des actions citoyennes et solidaires. Elle est né aussi du refus de voir des populations entières reléguer dans des quartiers populaires avec peu d’avenir à la clé.

Son but

Lutter contre les inégalités que subissent les habitants des quartiers populaires. En particulier, lutter contre le décrochage scolaire pour permettre à chacun de réussir. L’AFEV souhaite aussi recréer du lien entre les habitants des quartiers populaires et les autres, notamment les étudiants.

Sa philosophie

Rendre acteur, faire avec les habitants

 Sa méthode

Mobiliser des jeunes, en particulier des étudiants, pour aider et soutenir les enfants des quartiers prioritaires. L’AFEV agit ainsi dès l’enfance qui est une phase clé pour l’avenir. En mobilisant des étudiants qui sont rarement issus de milieux populaires, elle permet aussi de créer du lien entre différents milieux sociaux.

Accompagner les habitants de milieux populaires pour leur donner des clés, leur redonner envie, et leur permettre ensuite d’être autonome, acteur de leur propre vie.

Empowerment : aider les habitants à s’organiser, créer des collectifs, pour faire entendre leur voix et mettre en place des projets par eux-mêmes, qui correspondent à leurs besoins.

Ses actions

1° Soutien scolaire, accompagnement individuel

2h d’accompagnement par semaine, gratuites, menée par des bénévoles (souvent étudiants) pour aider un enfant à faire ses devoirs, mais aussi l’accompagner à des activités culturelles, le soutenir dans sa vie quotidienne. Cette action concerne les enfants et les jeunes de la maternelle à la Mission locale, et s’adapte à leur besoin aux moments clefs de leur parcours éducatif.

2° Accompagnement à des projets solidaires

Des jeunes volontaires agissent sur les quartiers avec les habitants, les écoles et les universités pour mettre en place des projets solidaires, créant du lien social, qui correspondent aux besoins et envies des habitants.

3° Des Colocations solidaires

Une façon de conjuguer engagement solidaire et logement étudiant. Le principe est simple : à un logement en colocation correspond un projet solidaire dans le quartier où se trouve l’appartement. Les étudiants logent dans les colocations de l’AFEV, et mène des projets, par groupes, dans les quartiers avec les habitants ?

Et aussi :

Des journées de sensibilisation

Comme la Journée du refus de l’échec scolaire, qui interpelle l’opinion publique et les politique sur ce problème, et sur les solutions à mettre en place. Elle donne aussi la parole aux personnes concernées.

Des études

L’observatoire de la responsabilité sociétale des universités, et l’observatoire de la jeunesse solidaires permettent de réaliser des sondages et des états des lieux. Elles font la promotion d’expériences innovantes qui ont fonctionné, et prouve aussi que les jeunes sont engagés et impliqués.

Des médias

Le blog ZEP « Zone d’expression prioritaire », le magazine « L’étudiant », l’émission « Périphérie » de France inter, permet de donner la parole aux jeunes des quartiers et de remettre la question des quartiers populaires en débat.

Ses réalisations

L’accompagnement individualisé des enfants et jeunes en fragilité dans leur parcours : basé sur le bénévolat (6 403 enfants et jeunes accompagnés individuellement de la maternelle au lycée).  Les « Volontaires En Résidence », basé sur le Service Civique : des jeunes volontaires interviennent « en résidence » dans des établissements prioritaires pour participer à améliorer le climat scolaire. 314 volontaires en résidence mobilisés dans 343 établissements scolaires.  Les KAPS (colocations à projets solidaires) : des jeunes habitent ensemble dans un quartier prioritaire et mettent en œuvre des projets avec les habitants pour dynamiser leur quartier. 454 « kapseurs » implantés sur 22 villes et 43 quartiers qui ont touché plus de 8 000 habitants.

Témoignages

Sources

Afev.org

 

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